Portrait de jeune fille attribué à Marianne Loir

« Portrait de Jeune Fille », attribué à Marianne Loir  10 Décembre 1705 – 11 Mai 1783
Huile sur toile, 73 cm x 59 cm,
Ecole Française du XVIIIème siècle
Cadre sculpté bois, XVIIIème, doré à l’or.
 

34000 €

DESCRIPTION

La facture du tableau, de très belle qualité, représente une jeune fille assise, le regard de face, avec la tête légèrement tournée vers sa droite. L’œuvre est peinte dans les tons pastel allant pour les fonds de la terre de Sienne à un vert légèrement bleuté. La jeune fille qui a été peinte par Marianne Loir est d’une grande beauté.
La fraicheur de la palette nous conforte dans notre vision de la jeunesse.
La délicatesse du visage, du cou et du buste nous révèle un teint de porcelaine, précis et lisse. Son regard, à la fois innocent et rempli de malice, nous interpelle. Ces yeux bruns, ses joues légèrement rosies, la délicatesse de ses lèvres et son sourire sont autant d’éléments qui nous laisse penser que le portrait de cette jeune fille est le reflet d’une grande Noblesse de l’époque.
 Vêtue d’une robe de soie blanche, un élégant nœud de satin bleu vient parfaire sa toilette. L’enlacement de ce nœud se termine en un grand drapé qui entoure la jeune fille. Une 
Ses cheveux poudrés sont relevés, exposant le gracieux et long cou du modèle. De délicates fleurs bleues, probablement des némophiles, viennent parfaire sa coiffe. Son corsage et son buste sont enlacés par une guirlande de fleurs, probablement des roses. Ces fleurs représentent la douceur, la jeunesse, et la simplicité car elles se substituent à d’éventuelles parures et bijoux.
Les nuances des fonds bleus-verts et la soierie s’accordent parfaitement. Ainsi le portrait qu’a peint Marianne Loir est totalement magnifié.

Marianne Loir exerce dans une manière très proche de celle de Jean-Marc Nattier étant l’apogée du style Louis XV. Cependant sa touche est plus libre et la facture moins rococo. Elle est connue pour la délicatesse de ses portraits de la noblesse Française. Une vérité et une sincérité émanent de ses portraits dont les sujets ne paraissent pas guindés ou dans d’irréelles postures. Parfois le style de Marianne Loir est rapproché de celui de Pierre Gobert de plusieurs décennies son ainé, dont quelques réminiscences se retrouvent.

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