Paire de chenets en bronze doré
Paire de chenets en bronze doré représentant des pots à feu. Chacun d’eux sont encadrés par des anses en forme de satyres retenant des guirlandes de fleurs qui repose sur une base à cannelures torses à asperges. La traverse présente une frise à motifs d’enfants sortant de rinceaux d’acanthes, encadrant un trophée guerrier avec casque et de carquois. La partie arrière représente une colonne cannelée sommé d’une pomme de pin. Epoque Louis XVI Restaurations d’usage H. 42,5 x L42,5 x P. 17 cm
5800 €
DESCRIPTION
Notre paire de chenets présente un pot-à-feu dont le traitement est à rapprocher du travail du bronzier Philippe Caffieri, à qui l’on attribue le modèle original de cassolette flanquées de deux satyres supportant des guirlandes de fleurs. Philippe Caffieri est né en 1714 à Paris où il meurt en 1774. Il s’associe en 1747 avec son père Jacques Caffieri. Ce dernier jouissait d’une grande renommée qui se manifeste encore à nos yeux par la célèbre pendule de Passemant. Philippe Caffieri est reçu maître en 1754 et reprend l’atelier à la suite de son père l’année suivante. Il délaisse progressivement les formes rocailles pour se tourner vers les lignes du néo-classicisme dont il est l’un des pionniers. Il est effectivement l’artisan-bronzier du bureau de Lallive de July, qui marque la première rupture avec le rocaille. Son travail est si fameux qu’à sa mort, ses dessins et modèles sont vendus en vente publique et rachetés par nombre de bronziers, qui contribuent à divulguer son oeuvre dont ils attestent ainsi le génie. Le corps central des chenets est orné de motifs d’enfants sortant de rinceaux d’acanthe qui sont repris de dessins de Jean-François Forty et exécutés par Turpin en 1785 pour le salon des nobles de la reine à Versailles qui le possède aujourd’hui (n° V5199.1; V5199.2 ).
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