Candélabre à deux bras de lumière en bronze doré et ciselé orné d'un personnage en porcelaine
Candélabre à deux bras de lumière en bronze doré et ciselé orné d'un personnage en porcelaine de Meissen d'après un modèle de Peter Reinicke (1715-1768) représentant une femme habillée à la turque tenant un foulard blanc, et de fleurs de porcelaine polychromes. Le candélabre repose sur un riche socle à décors de ruines, d'éléments rocaille, de champignons et de racines. Les deux bras de lumières sont dissimulés par des feuillages et de nombreuses fleurs en bronzes dorés agrémentés par des fleurs de porcelaine. Une tige au dos du personnage est enroulée par ce même décor fleuri et tient un écran réglable composé d'un verre vert enchâssé dans un cadre rocaille en bronze doré. Epoque Louis XV Ancienne collection Bernard Dillée Restaurations d’usage, certaines fleurs certainement rapporté, verre ancien probablement rapporté H. 54 cm
13500 €
DESCRIPTION
Le candélabre de notre étude est un véritable objet de collection. En effet, rien de mieux qu'un de ses anciens propriétaires pour le prouver. Bernard Dillée (1906-1976) est un collectionneur et expert qui ne pu s'empêcher de réunir des objets de grande qualité. Son intérieur a été pensé par le décorateur Albert Cuvillier qui fait de celui-ci un "véritable cabinet d'amateur". Dans l'article de Pierre Kjellberg publié dans la revue Connaissance des Arts en mai 1969 (numéro 207, page 77), l'auteur lui dédie un sujet avec plusieurs photographies dont une vue où nous pouvons apercevoir notre candélabre. Il décrit alors sa collection de cette manière "Tous les objets qu'il possède, il les a examinés, palpés, désirés, choisis". Cet émouvant témoignage donne à l'objet XVIIIe une valeur supplémentaire : connaître un peu plus de son histoire, les mains dans lesquelles il est passé est toujours agréable tout comme voir qu'un brillant amateur a repéré en lui les éléments artistiques, historiques et esthétiques qui s'en dégagent. Le prochain propriétaire de ce candélabre marchera donc dans les pas inspirant du propriétaire précédent. Ainsi, comme le disait Bernard Dillée : "la meilleure façon de bien connaître les objets d'art est de les avoir continuellement dans les mains".
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