Régulateur de parquet attribué à Schwerdfeger

Régulateur de parquet en acajou mouluré reposant sur une base rectangulaire. Une vitre laisse entrevoir le balancier. Le cadre est surmonté d’un fronton orné à sa base d’une frise crénelée à l’antique.
Le mouvement est signé J. Caillaud. Cadran émaillé marquant les heures en chiffres romains et les minutes en chiffres arabes.
Attribué à Schwerdfeger
Restaurations d'usage
H. 195 x L. 44 x P. 22 cm

25000 €

DESCRIPTION

Le mouvement de notre oeuvre est signé J. Caillaud, un horloger ayant travaillé avec l’ébéniste Nicolas Petit. Nous retrouvons sur notre régulateur le même balancier à gril bichromatique que sur un autre régulateur effectué par Caillaud et estampillé N. Petit (p.306, Encyclopédie de la pendule française, de Pierre Kjellberg).
L’usage exclusif de l’acajou et la forme épurée trouvés sur ce régulateur nous permettent de l’attribuer à l’ébéniste Schwerdfeger. Il existe quelques rares modèles se rapprochant du nôtre (collection La Pendulerie).  
Schwerdfeger est un ébéniste qui reçoit sa maîtrise en 1786. Si la brièveté de sa carrière sous l’Ancien Régime ne lui permet pas de produire beaucoup de meubles estampillés, les cinq pièces que nous connaissons aujourd’hui montrent que Schwerdfeger avait déjà une renommée bien établie par la qualité de son travail. En effet, la Ville de Paris lui commande en 1787 un coffre serre-bijoux destiné à être offert en présent à la reine Marie-Antoinette, à qui Schwerdfeger fournira encore une console pour sa chambre au petit Trianon. Nous conservons aujourd’hui trois de ses meubles au musée du Château de Versailles.
Schwerdfeger est principalement connu pour sa production de régulateurs, et a travaillé avec les plus grands noms de l’horlogerie, comme Robert Robin ou Jean-Simon Bourdier. 

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